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En refusant de condamner clairement les attaques du Hamas en Israël, LFI fait honte à la France

Une pluie de roquettes déchire le ciel d’Israël depuis samedi matin. Bombardant sans relâche des populations civiles innocentes, les terroristes du Hamas se sont infiltrés au sein de l’État hébreu lors d’une opération commando afin d’enlever, de torturer et d’assassiner hommes, femmes et enfants juifs. Dans les rues du pays déjà meurtri par la guerre, les sirènes annonçant le prochain bombardement retentissent sans jamais s’arrêter, et déjà, le premier bilan, terrible, annonçait samedi soir 70 morts et plus de 900 blessés.

Le gouvernement a déployé ses forces armées et ses réservistes sur l’ensemble du territoire pour défendre la nation et sa population civile face aux forces du Hamas. Cette organisation qui appelle ouvertement au djihad contre les Juifs souhaite, ni plus, ni moins la destruction et l’épuration ethnique d’Israël afin d’instituer un État islamiste palestinien avec Jérusalem comme capitale.

Face à ces attaques d’une violence et d’une cruauté inimaginables, touchant l’État hébreu en son cœur, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre : du Parti communiste au Rassemblement national, en passant par Renaissance et Europe Écologie les Verts, l’ensemble de la classe politique a condamné sans ambages la monstrueuse attaque du Hamas… tous, à l’exception notable de La France Insoumise, parti de tous les mauvais combats qui, dans un communiqué de son groupe parlementaire, semble cautionner les attaques terroristes et antisémites en cours en Israël et le justifier, dénonçant une soi-disant « intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza et à Jérusalem-Est ». Les députés insoumis proposent de régler le problème par l’adoption de résolutions à l’ONU exigeant « la fin de la colonisation ». On appréciera l’inversion de la charge de l’agresseur. Aux yeux de LFI et de ce communiqué de la honte, aucun doute n’est possible : si des civils sont massacrés, c’est sans nul doute de la faute de la politique expansionniste de l’État israélien et en rien de celle des terroristes qui commettent ces crimes de guerre contre des innocents, femmes et enfants.

L’indécence de ce communiqué témoigne de la malhonnêteté intellectuelle et de l’instrumentalisation politique de la situation en Israël. Il rappelle les positions particulièrement gênantes d’une large partie de la gauche radicale sur la question de l’antisémitisme. Ainsi, lors des dernières législatives, alors que le militant raciste Taha Bouhafs était investi par Jean-Luc Mélenchon, les députées France Insoumise Danièle Obono et Danielle Simmonet recevaient avec honneurs l’ancien leader travailliste Jeremy Corbyn, évincé de son propre parti en raison de sa complaisance avec l’antisémitisme. Quelques mois plus tard, les mêmes défendaient le rappeur Médine et ses quenelles.

Dans cette droite lignée, la gauche mélenchoniste s’est trouvée incapable de condamner clairement les attaques du Hamas. Ainsi, la députée Mathilde Panot, qui n’a pas su trouver un mot pour les dizaines de civils massacrés, a préféré s’accomoder avec les faits pour condamner la soi-disant « politique d’occupation israélienne à Gaza », quand bien même il n’y a plus un colon israélien à Gaza depuis 2005. Un exemple suivi de près par le député Louis Boyard, qui a renvoyé « dos à dos la violence de l’Etat israélien à celle des groupes armés palestiniens », ou encore la vice-présidente insoumise du groupe d’étude sur l’antisémitisme (sic) Ersilia Soudais dont les seuls mots d’empathie en cette heure tragique ont été pour « Gaza, une prison à ciel ouvert ». A travers ces comparaisons hasardeuses, une partie de la gauche commet l’irréparable en mettant un signe égal entre opération d’épuration ethnique commise par un groupe terroriste et politique expansionniste (que l’on peut légitimement contester) d’un État démocratique.

En effet, si l’État hébreu n’est pas exempt de tout reproche concernant sa politique militaire, celle-ci n’a rien à voir, dans aucune mesure, avec les exactions commises par le Hamas, reconnu sans ambiguïté comme organisation terroriste par l’Union européenne. L’objectif assumé de ces terroristes est la destruction de l’État d’Israël et l’annihilation du peuple juif dans cette région. Face à ce projet funeste et profondément antisémite, la condamnation ne devrait souffrir d’aucune nuance ; aucun groupe politique ne devrait manquer à l’appel, et encore moins à gauche !

Si plusieurs cadres insoumis, tous isolés du cercle proche de Jean-Luc Mélenchon, à l’instar de François Ruffin, Alexis Corbière ou Clémentine Autain, ont condamné sans ambiguïté ces attaques, il n’en reste pas moins qu’une majorité écrasante du parti discrédite la gauche en refusant de condamner clairement le Hamas terroriste. Cela s’inscrit dans le nouvel antisémitisme, le plus redoutable de tous aujourd’hui, celui de l’extrême gauche. L’islamo-gauchisme de LFI ou du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) éclate au grand jour, dans le cynisme et le clientélisme.

La complaisance de cette extrême-gauche à l’égard de l’Islam politique et son silence face à la montée de l’antisémitisme en font le parti de la honte. Jean-Luc Mélenchon et les siens sont les véritables fossoyeurs de la gauche et de la France. Tout cela finira mal.

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L’écologie ne se fera pas sans les artisans

Dans un pays comme la France où 12% du PIB provient des activités artisanales, il serait aberrant de penser une écologie sans nos artisans. La lutte contre une mondialisation déchaînée responsable du réchauffement climatique ne peut se faire sans les y intégrer pleinement.

Pourtant, ils sont aujourd’hui délaissés et aucun plan d’action digne de ce nom ne semble voir le jour. A la crise sanitaire s’ajoute désormais la crise écologique, et les artisans sont en première ligne.

Ils sont stigmatisés pour leurs mauvais résultats, leur supposée inaction, mais comment pourrait-on leur en vouloir quand rien n’est fait pour leur faciliter la tâche ?

Bâtir une stratégie sur le long terme

S’il faut reconnaître que l’Etat multiplie les enveloppes dédiées à des aides censées accompagner les artisans dans leur transition écologique, il faut néanmoins rappeler qu’on ne fait pas de bonne politique en accumulant les aides et autres subventions.

Cette stratégie n’aboutira à rien sur le long terme. L’idée que la classe politique se fait de l’artisanat est déconnectée de la réalité et ne permet pas d’accompagner les artisans pour de réels changements.

Bien trop souvent, les enveloppes allouées aux aides ne durent que quelques mois et la lenteur administrative ne permet pas aux entreprises d’engager de réelles transformations. Les conditions d’éligibilité sont si nombreuses que personne, y compris les agents de l’État, ne peut y voir clair.

Il est impératif de simplifier l’accès aux aides en allongeant leur durée de vie et – une fois n’est pas coutume – en facilitant les démarches administratives. Sans cela, aucune vision sur le long-terme ne pourra émerger.

Mais une autre stratégie est possible et nous pouvons bâtir un plan d’action pragmatique en incluant pleinement les artisans dans les discussions. De la même manière que les artisans nous sont proches, l’État se doit d’entretenir une proximité avec ceux qui font vivre nos villes et villages.

Il faudra pour cela largement s’appuyer sur le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) dont les agents sont plus que compétents pour accompagner les artisans au quotidien. Ils connaissent leurs problématiques, leurs besoins et sont présents sur le terrain.

Il ne faut toutefois surtout pas faire peser sur les épaules des artisans une charge trop importante, eux qui peinent déjà à rembourser les PGE (Prêt Garanti par l’État) contractés lors la crise sanitaire. Il faut les accompagner, et non ajouter un obstacle de plus à leur développement.

Reconstruire la formation pour aller de l’avant

L’artisanat n’est pas un secteur sans avenir, bien au contraire. Il dispose d’un énorme potentiel qui aurait bien besoin d’un second souffle, à l’heure où trop d’entreprises n’arrivent pas à embaucher.

Cette difficulté peut largement s’expliquer par la dévalorisation de ce secteur d’activité, qui souffre depuis des années maintenant d’un manque de considération de la classe politique. Il faut s’attaquer à la racine et redonner au baccalauréat professionnel ses lettres de noblesse – si tant est qu’il ait été, un jour, considéré à sa juste valeur.

Pour cela, il faut revenir sur la réforme de 2009 comme le propose Souverains demain! et revenir à l’esprit initial du cursus porté par Daniel Bloch, son fondateur.

La formation est au centre des préoccupations des artisans, qui préfèrent parfois fermer un jour dans la semaine plutôt que de s’encombrer d’un apprenti mal formé du fait de l’abandon des filières professionnelles.

Laissons l’enseignement professionnel à l’abandon comme il l’est déjà depuis 20 ans et les commerces de proximité disparaîtront, et avec eux la possibilité de développer les circuits courts.

Sans artisanat fort et indépendant, pas de souveraineté possible

Garantir un avenir prospère à l’artisanat, c’est sauvegarder notre souveraineté. L’artisanat est la clé de la survie économique, écologique et culturelle de notre pays.

La souveraineté économique d’abord. Face à la mondialisation à outrance du XXIe siècle, il est plus que crucial de soutenir l’artisanat français pour développer les circuits courts et protéger (ou plutôt retrouver) notre indépendance. Si l’artisanat n’a pas souffert des délocalisations qui ont affecté l’industrie, il a lui aussi été profondément touché par les vices du libre-échange. Le nouveau traité ratifié entre la Nouvelle-Zélande et l’Union Européenne, bien que concernant majoritairement les secteurs agricoles, est l’illustration parfaite d’une piètre considération de l’agriculture et de l’artisanat français.

Le combat écologique ensuite, nous l’avons évoquée. Les artisans, contrairement aux idées reçues, sont volontaires en matière de transition écologique. Ils se savent au front dans cette bataille et ne craignent pas de se battre pour la gagner. Mais ils attendent de l’État des armes pour se battre, et non des simulacres visant à alimenter les plans de communication gouvernementaux pour montrer que les ministres sont « mobilisés ».

La survie culturelle enfin. L’artisanat français, s’il est un moteur de l’économie française incontestable, constitue avant tout un des piliers de notre culture nationale. Qui pourrait imaginer une ville française sans ses boulangeries, ses boucheries, ses brasseries ? Mais l’artisanat, c’est aussi le travail de la soie des Canuts ou les activités du bâtiment qui façonnent nos paysages et nos villes.

Sauvegarder l’artisanat c’est permettre à la France de conserver son identité tout en lui permettant de faire face aux défis urgents auxquels elle est aujourd’hui confrontée.

Les artisans constituent le ciment de nos quartiers, de nos centres-villes, de nos campagnes. Sans eux, c’est l’économie française qui s’effondre, en même temps que notre culture. L’État doit cesser d’ignorer ce secteur tel qu’il le fait aujourd’hui, en témoigne la nomination d’une ministre déléguée chargée à la fois des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme. Cela doit changer, car l’artisanat n’est pas une composante du paysage économique français comme les autres, il nécessite des politiques adaptées.

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A Noizé, Paul Melun défend une année fructueuse pour son mouvement Souverains demain !

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Le jeune néo-thouarsais, à la tête du mouvement Souverains demain !, accueillait chez lui les 23 et 24 juillet 2022 les adhérents de son laboratoire d’idées dans le cadre des deuxièmes rencontres d’été.

A l’instar de La Rochelle pour le PS ou de La Baule pour le parti Les Républicains, le mouvement politique Souverains demain !, fondé et présidé par le Néo-Thouarsais Paul Melun, a aussi son lieu de rassemblement estival : Noizé, petit bourg de la vaste commune de Plaine-et-Vallées (79). Les 23 et 24 juillet 2022, le consultant-chroniqueur-essayiste de 27 ans accueillait dans sa demeure 36 adhérents (et invités) de son laboratoire d’idées dans le cadre de la deuxième édition des rencontres d’été.

L’occasion pour ce disciple de Michel Onfray d’envoyer le message de son attachement aux territoires ruraux, et notamment à celui qui l’accueille depuis deux ans maintenant : le Thouarsais. « J’ai toujours voulu un mouvement décentralisé. À Paris, où j’ai un logement également, j’accueillerai certainement plus de monde, mais je trouve plus formidable de faire venir une quarantaine de personnes de toute la France dans un endroit méconnu », souligne-t-il.

Le souverainisme s’invite dans l’actualité

Ces rencontres d’été constituent l’occasion, pour Paul Melun de « favoriser la cohésion du collectif », et de faire connaissance avec ceux qui le soutiennent. Mais il tenait également à ouvrir ce rendez-vous aux habitants du secteur, invités dans l’après-midi de samedi à assister à un débat, une table ronde et une conférence, avec l’Europe au cœur des discussions, lui qui prône des États-Nations plus souverains et une Union Européenne non fédérale, partenaire d’une coopération stratégique ou de projets. Douze locaux ont fait le déplacement, notamment pour écouter parler le jeune écrivain et philosophe Nathan Devers, lui aussi chroniqueur média, notamment sur la chaîne de télévision CNews.

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23 & 24 juillet : Les Rencontres d’été de Souverains Demain !

La deuxième édition des rencontres d’été du mouvement politique « Souverains Demain ! » fondé en février 2021 et présidé par Paul Melun se dérouleront les samedi 23 et dimanche 24 juillet prochain à Noizé. Le mouvement dont le but est de promouvoir une France indépendante, écologique et innovante s’est élargi et a montré que l’idée de souveraineté qu’il défend a été évoqué par de nombreux candidats lors des dernières élections présidentielles

Placées sous le signe de la question européenne et intitulé : « Pour une Europe Gaullienne, rompre avec Maastricht », ces rencontres accueilleront plusieurs conférences ouvertes gratuitement au public thouarsais avec notamment un débat entre Paul Melun et Nathan Devers, écrivain et éditeur de la revue La Règle du jeu sur le thème « Passe-sanitaire, tracing, numérisation : comment l’Europe peut-elle faire face à l’illibéralisme mondial ? ».

Paul Melun aura à cœur de mettre à l’honneur le terroir thouarsais, son patrimoine et ses paysages. Une large part du livre « Souverains Demain ! » publié en Octobre 2021 est d’ailleurs consacrée à la ruralité et à ses formidables atouts pour la France de demain. « Souverains Demain ! » est avant tout un mouvement décentralisé qui refuse que Paris concentre seul tous les pouvoirs.

Programme des Rencontres d’été


Samedi 23 juillet 2022

12H30 : Discours de lancement du Président devant la presse et les adhérents

13H00 : Déjeuner autour de produits régionaux et des vins du Val de Loire

14H30 : Comité des adhérents : présentation des membres, des actions, inscriptions dans les pôles, partage d’idées

15H30 : [Ouvert au public] « Passe-sanitaire, tracing, numérisation : comment l’Europe peut-elle faire face à l’illibéralisme mondial ? » ; débat entre Paul Melun essayiste, chroniqueur, président de Souverains Demain ! et Nathan Devers, écrivain et éditeur de la revue La Règle du jeu

16H30 : [Ouvert au public] – Pause-café et séance de dédicace

17H30 : [Ouvert au public] « Devenir de l’État-nation : perspectives et enjeux » ; table-ronde des adhérents

18H30 : [Ouvert au public] « D’un patrimoine au service des États-nations à l’européanisation des patrimoines nationaux » ; conférence par Tiphaine de Thoury, docteure en histoire contemporaine et professeure d’histoire-géographie en lycée.

 

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Déplacement à Bruxelles de Paul Melun

Alors que la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) prend fin le 30 juin 2022, Paul Melun se rend à Bruxelles afin de faire le bilan de ses six mois de responsabilité historique pour la France. Force est de constater que cette présidence est un échec et une occasion manquée de faire valoir nos priorités auprès des partenaires européens. Avec le refus d’E. Macron de reporter cette échéance malgré les élections présidentielle et législative, la PFUE était vouée à l’échec.

Très peu d’avancées ont été réalisées sur des sujets aussi essentiels que la reconstruction écologique, la réforme de la gouvernance économique, la coopération militaire, la maîtrise des frontières, l’Europe industrielle et l’Europe sociale. La France a toujours été un moteur dans la construction européenne mais a paralysé, ces six derniers mois, les négociations en raison des périodes de réserve électorale et de la priorité accordée par le Gouvernement à la politique interne.

Paul Melun défend une Europe forte dans un monde instable et respectueuse du principe de subsidiarité. Pour cela, il est essentiel de faire de l’Union européenne une puissance industrielle, une union des grands projets et de la coopération, dans un cadre plus démocratique, écologique et social. Paul Melun détaillera à Bruxelles sa vision pour l’Europe, dans la perspective des élections européennes de 2024.

Ce déplacement sera également l’occasion de rencontrer des responsables politiques et économiques belges, afin d’échanger sur les questions de sécurité, de communautarisme, de souveraineté agricole et d’échanges économiques franco-belges.

Programme du déplacement

Seule la qualité de certaines personnalités rencontrées est indiquée, par mesure de confidentialité.

  1. Dîner avec un conseiller communal de Louvain-la-Neuve sur le thème de la lutte contre les discriminations et de l’enseignement supérieur en Belgique.
  2. Rencontre avec le bourgmestre d’une commune rurale de Wallonie, sur la question de la souveraineté agricole dans le contexte de la guerre en Ukraine.
  3. Débat sur RCF, animé par Yves Thibaut de Maisières, avec Philippe Defeyt, économiste, membre du parti Ecolo, sur la question de l’économie, de l’écologie et de la souveraineté énergétique.
  4. Déjeuner avec Louis-Philippe Broze et Florian De Boeck, fondateurs de la startup Spentys, plateforme de numérisation, de modélisation et d’impression 3D d’orthèses de haute qualité, sur le thème du secteur pharmaceutique en Belgique et des synergies avec l’industrie pharmaceutique française.
  5. Entretien avec un membre du Sénat de Belgique, membre du Mouvement réformateur, sur la question du développement durable en Belgique.
  6. Entretien avec un membre d’un cabinet ministériel du Gouvernement fédéral sur des questions européennes.
  7. Entretien avec un député bruxellois, membre du Mouvement réformateur, sur la question de la sécurité en Région de Bruxelles-Capitale.
  8. Visite du musée du Parlement européen et du musée de l’histoire européenne
  9. Déambulation dans le quartier européen et présentation filmée du programme européen de Souverains Demain !
  10. Déambulation dans Molenbeek, à la rencontre des habitants de ce quartier sensible et visite d’une école de devoirs.
  11. Entretien en long format pour dresser le bilan de la PFUE et détailler les différentes mesures du programme européen de Souverains demain !
  12. Visite de l’hémicycle du Parlement européen 17h13 : Retour à Paris (Thalys)

Mardi 12 juillet
Rencontre avec un député européen social-démocrate danois, pour échanger sur l’avenir de la social- démocratie en Europe à la suite de l’échec du Parti socialiste français aux élections présidentielle et législative, ainsi que sur le positionnement du Parti social-démocrate danois sur l’immigration et la sécurité.


Paul Melun est un essayiste français (ayant publié Enfants de la déconstruction, portrait d’une jeunesse en rupture, et Souverains demain ! Manifeste pour une France indépendante, écologique et innovante, aux éditions Marie B), chroniqueur média (France 5, LCI, CNEWS, RTL, RCF, Le Figaro, Marianne, La Croix, Atlantico, Front populaire) et président du mouvement qu’il a fondé en février 2021, Souverains Demain ! Il était jusqu’à récemment membre du Parti socialiste français, qu’il a quitté à la suite du ralliement à la NUPES lors des élections législatives.

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Mes chers(es) Amis(es) je pars, je change de chemin !

Cher Camarade 1er Secrétaire National

Cher Camarade 1er  Secrétaire fédéral

Cher.e.s Camarades

Après des semaines de réflexion, suite à l’évolution incohérente du Parti Socialiste de ces 10 dernières années, qui s’est précipitée ces 5 dernières années depuis le congrès d’Aubervilliers, j’ai décidé de suspendre mes cotisations et de me mettre en retrait de mon parti politique dans lequel je milite sans interruption depuis l’âge de 21 ans, il y a maintenant 45 ans.

2012 fut certainement la date fatidique de l’amorce de la chute du Parti Socialiste, après le départ de François Hollande, le dernier des grands « premiers secrétaires ».

S’est enchaînée par la suite une valse de cadres tous issus des mêmes parcours comme le syndicalisme étudiant, les études à Sciences po ou l’ENA pour les plus doués. Quand on ajoute à cela les trahisons de Valls, Le Drian, Colomb, etc.… j’ai bien compris que seuls primaient les intérêts personnels qui ont accéléré la dégringolade de ce grand parti. Un parti qui a pourtant dans son histoire tant apporté au peuple de France

Vous imaginez bien le déchirement qui est le mien. Ces longues heures d’introspection m’ont rapproché de l’esprit de mon père et de mon oncle adhérents de la SFIO et du PS depuis Epinay. Je sais qu’ils m’auraient soutenu dans ma décision.

Le ralliement a LFI a marqué un point final à mon hésitation.

Si sur quelques points les propositions de Jean-Luc Mélenchon sont partageables, pour moi il n’en est pas de même sur le fond de sa doctrine. Je ne vais pas énumérer ici dans une liste à la Prévert ce qui à mon sens n’est pas négociable. Simplement : L’Europe, l’OTAN, son manque d’insoumission à certains dictateurs, sa vision sur l’indigénisme, etc.

Pour illustrer ce fond doctrinaire, il suffit d’écouter le discours du tribun Mélenchon prononcé en octobre 2012 à l’occasion de l’élection de Chavez au Venezuela pour comprendre la personnalité du Président de LFI. Il nous explique avec talent comment transformer un peuple révolté en peuple révolutionnaire. Cette brillante démonstration fut pour moi glaçante.

Il me conforta dans l’idée que chaque révolution engendrait sa contre révolution, démarrage d’une sorte de mouvement perpétuel dont la victime récurrente est toujours le peuple.

L’insoumission appelle l’insoumission. Sur ce sujet l’Histoire a souvent parlé. Au cours des siècles « l’insoumis » arrivé au pouvoir a toujours éradiqué par des pratiques peu démocratiques les « insoumis » voulant prendre le pouvoir… Un insoumis a horreur des insoumis à sa cause,  il en va ainsi de la nature humaine.

Une séquence qui m’a également ouvert les yeux sur la vraie nature du personnage fut quand il montra sa défaillance émotionnelle, en agressant des fonctionnaires de Police venus perquisitionner chez lui où sans retenue il lançait des « La République, c’est moi ». Ce moment en a dit long sur la partie immergée de l’iceberg de cet homme politique.

Cependant j’ai beaucoup de respect pour les militants de LFI. Au moins ils sont clairs dans leur conviction dogmatique et ont confiance en leur chef, maître de l’incarnation de la doctrine.

Le plus terrible dans cet accord et qui pose question ce sont les positions mouvantes de la direction nationale du Parti Socialiste et de sa déclinaison locale. Coller à un élan populaire n’est pas un acte politique, c’est une soumission. Si François Mitterrand en avait fait de même jamais la peine de mort n’aurait été abolie, à l’époque 60% du peuple était contre.

Cependant je suis admiratif face à la souplesse de mes camarades, qui en très peu de temps, sont passés de Benoît Hamon à Olivier Faure, puis se sont effacés derrière Glucksmann aux Européennes, pour ensuite tenter un effacement derrière Jadot, pour en fin de compte présenter aux présidentielles une candidate mal préparée, qui nous demandera de voter Macron pour faire barrage au RN et au final venir échouer dans un accord avec LFI… quel parcours.

Bravo, moi je n’ai pas cette souplesse, j’ai certainement les adducteurs trop rigides.

Je ne juge personne, chacun dans son for intérieur jugera de sa propre position et au bout du compte c’est l’Histoire qui aura le dernier mot.

Certainement que l’instinct de la survie personnelle  de quelques uns coûtera très cher à notre parti et à nos idéaux.

Mais en fin de compte, un parti, une fédération, un mouvement ne sont que des contenants. Aujourd’hui le contenant socialiste est bien mal en point et son contenu, par manque d’idées et de travail est déjà bien éventé.

Le contenu c’est sa doctrine ! Sa compréhension passe par son récit ! Son vecteur, c’est son incarnation ! Son programme est son arme ! Sa réussite, le pouvoir pour application.

Je n’ai pas vu cela pendant ces cinq dernières années. J’ai plutôt remarqué des petits combats d’appareil, une volonté farouche pour se dissoudre comme un cachet effervescent derrière les autres. J’ai remarqué une incapacité de remise en question toujours justifiée par les mêmes explications incriminant le bilan du quinquennat Hollande, répétées à l’infini comme un disque rayé. Puis après cette litanie le vide sidéral.

Le socialisme c’est une vision, une pensée, une histoire…  Et quand le parti ne représente plus cette histoire car occupé à autre chose et que ses responsables ne sont plus capables d’écrire le chapitre suivant, il faut prendre des mesures courageuses pour mettre en œuvre une refondation efficace au service du peuple français.

Ma décision n’est mue par aucun esprit d’aventure personnelle.

À 66 ans je n’aspire pas à un quelconque poste électif. Pendant 26 ans de ma vie, comme conseiller municipal, puis régional et départemental, j’ai, pour mon parti et mes concitoyens, donné le meilleur de moi-même.

Pendant 33 ans, comme conseiller national, fédéral, secrétaire de section et membre du Bureau National, j’ai défendu les positions politiques des courants auxquels j’ai appartenu avec énergie et opiniâtreté mais dans un souci de placer l’amitié au-dessus du reste. Nous sommes loin de cela aujourd’hui quand on regarde les réseaux sociaux.

La seule chose qu’il me reste à donner, c’est du temps pour, avec d’autres, attaquer le chantier de la refondation et répandre le terreau pour les jeunes pousses socialistes de demain.

Il faudra redonner du temps au temps pour défricher cette longue route certainement semée d’embûches.

Le socialisme français mérite mieux que de sauver quelques meubles. Quel piètre spectacle !

Le socialisme français a tant donné à la France et au français depuis Jean Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand, et jusqu’à aujourd’hui. Il donne encore beaucoup dans les territoires avec ses maires, conseillers départementaux et régionaux…

Je m’éloigne donc de ce compagnon qui a perdu sa mémoire et sa boussole et qui en quelque sorte nous a déjà quittés.

Modestement, avec d’autres camarades nous allons bâtir ailleurs en pensant à nos grands aînés qui longtemps ont montré la voie aujourd’hui perdue par des héritiers manquant de hauteur.

Je termine cette lettre encore avec l’esprit de mon  père qui me disait souvent : « Mieux vaut être un Socrate malheureux qu’un pourceau satisfait ». Malheureux, je le suis ! Il me disait également : « Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux ». Je n’ai jamais eu le goût  pour la génuflexion. Alors ailleurs je mourrai peut-être, sans doute même… mais debout !

Philippe Dorthe

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« Souverains Demain! », sous la direction de Paul Melun

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Lettre à Olivier Faure : pourquoi Paul Melun démissionne du Parti Socialiste

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Pour une France sûre et libre : protéger les Français et leur police

Extrait de Atlantico.fr publié le 13/11/2021
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L’ouvrage « Souverains demain ! : Manifeste pour une France indépendante, écologique et innovante » a été publié sous la direction de Paul Melun aux éditions Marie B. Souveraineté ne signifie ni autarcie ni repli sur soi mais capacité à maîtriser son destin, condition d´une démocratie réelle. La souveraineté éclairée est le concept de fond de ce manifeste. Extrait 1/2.

« Au cours des années, l’échec patent de ce “tout prévention” a fini par provoquer une insurrection silencieuse des résidents des quartiers ravagés par la violence sociale. Année après année, sondage après sondage, la population tente inlassablement de crier le même mes[1]sage à des gouvernants politiquement divers mais atteints d’une analogue surdité. »

Alain Bauer, Violences et insécurité urbaines.

La France n’est plus souveraine sur son propre territoire : la loi du plus fort règne dans certains quartiers, les policiers ne peuvent endiguer la hausse des violences en raison d’une politique pénale déficiente, les forces de l’ordre n’ont pas les moyens de lutter contre la radicalisation sur internet. Tel un aveu d’échec, la légalisation des drogues serait, pour certains, la seule voie pour réduire la criminalité dans les banlieues.

Les Français sont aussi exaspérés par la montée des violences à l’encontre de leur police; les images de tirs de mortier artisanal contre les commissariats font désormais partie du quotidien. Toute tentative de réaction est perçue comme un «virage sécuritaire et autoritaire». Brisons l’omerta, assumons la reconquête républicaine des cités, protégeons les Français, marquons la reconnaissance de la nation à ses forces de l’ordre : l’heure d’une véritable politique de sécurité a sonné.

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Deux-Sèvres : le néo-Thouarsais Paul Melun a de l’ambition politique

Extrait de la Nouvelle-République publié le 02/08/2021
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Résidant entre Noizé (Deux-Sèvres) et Paris, le très médiatique jeune homme lance un mouvement souverainiste et espère peser lors de la prochaine élection présidentielle.

Peu à peu, il trace sa route. Et, du haut de ses 26 ans, Paul Melun imagine bien la poursuivre vers les sommets. Ce Girondin d’origine passe désormais sa vie entre Paris, la Défense où il travaille, les plateaux télés qu’il écume (lire par ailleurs), et la maison ancienne qu’il a achetée à Noizé, petit bourg rattaché à la commune déléguée d’Oiron, elle-même partie intégrante de Plaine-et-Vallées (Deux-Sèvres). Cet adepte d’histoire et du petit patrimoine s’épanouit en Thouarsais, et il l’assure : « Je ne suis pas un Parisien en villégiature. Je partage ma vie à part égale entre Paris et ici. »

« On espère peser dans la présidentielle »

Entre ses murs pluricentenaires et son immense jardin, il a de quoi accueillir sa famille et ses amis. Il recevait d’ailleurs ce week-end les vingt-neuf coauteurs de son prochain ouvrage, Souverains demain ! (lire par ailleurs), du même nom que le mouvement politique qu’il vient de lancer et dont il est le premier président. Un livre aux allures de manifeste, alors que le marathon de la présidentielle est lancé.

« On espère, avec cet ouvrage, peser dans cette élection. On veut peser dans le débat intellectuel, frapper à la porte des candidats compatibles avec les idées que nous défendons, même s’il n’y en a pas spécialement pour le moment, pour qu’à minima ils reprennent celles qui à nos yeux sont centrales », expose-t-il. L’écologie, par exemple, pour laquelle il souhaite injecter 50 milliards d’euros, deux fois plus que pour les missions régaliennes.

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