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Paul Melun

Ce jeudi soir, la route départementale qui traverse la forêt domaniale de Chinon est bien vide. La nuit de mars couvre le paysage, mais n’altére en rien l’irrésistible odeur des sous-bois. Elle pénètre dans l’habitacle de la voiture et se diffuse. C’est le parfum de la joie et de l’apaisement. Pleins phares allumés pour éviter sangliers et chevreuils, le regard fixe par-delà les lignes blafardes, je songe à la douceur des temps calmes, à cette France en paix. Nul besoin de la lumière du jour pour imaginer les villages de tuffeau, les églises romanes et les petits châteaux coiffés d’ardoise qui jalonnent mon chemin, je les connais par cœur.

Ce jeudi soir, la route départementale qui traverse la forêt domaniale de Chinon est bien vide. La nuit de mars couvre le paysage, mais n’altére en rien l’irrésistible odeur des sous-bois. Elle pénètre dans l’habitacle de la voiture et se diffuse. C’est le parfum de la joie et de l’apaisement. Pleins phares allumés pour éviter sangliers et chevreuils, le regard fixe par-delà les lignes blafardes, je songe à la douceur des temps calmes, à cette France en paix. Nul besoin de la lumière du jour pour imaginer les villages de tuffeau, les églises romanes et les petits châteaux coiffés d’ardoise qui jalonnent mon chemin, je les connais par cœur.

Cette semaine, comme les précédentes, la guerre en Ukraine et ses drames défilent comme un flot ininterrompu d’images sous mes yeux impuissants de commentateur télévisé. Quelques heures avant de prendre la route, nous étions experts militaires, éditorialistes, et hommes politiques dans le studio d’une chaîne d’information. Je tentais, peut-être vainement, de livrer une analyse sur ce que je comprends du réveil des empires, de ce « retour du tragique » pour paraphraser le président Macron. Personnellement, je ne crois pas que l’histoire ou le tragique se soient un jour arrêtés. Comme les paysages du Val de Loire, le monde a ses perméabilités avec l’histoire.

La guerre, les pandémies, ou les conflits de civilisations ne sont pas un « retour du tragique » mais une continuité, que les êtres modernes, mondialisés et prétendument progressistes ont voulu ignorer. La paix promise par les démocraties libérales est fragile. Depuis la sédentarisation des premiers hommes, nous savons que le calme n’est qu’une parenthèse précieuse, souvent conquise de haute lutte par nos ancêtres. Aujourd’hui, l’Occident est à la fin d’un cycle. Les ennemis de la France, à l’extérieur comme à l’intérieur, se réjouissent de sa faiblesse et prospèrent sur ses renoncements tragiques.

Avec mes amis de Souverains demain ! nous aspirons à réfléchir aux maux de la France, que nous ne nous résignons pas à voir décliner, inexorablement. Ce soir de mars, je ne suis pas seul au volant de ma voiture. J’ai au cœur et à l’esprit la vitalité et la fraicheur de toutes mes rencontres, des jeunes amis qui me rejoignent ces derniers mois, et refusent la disparition du pays qu’ils chérissent.

C’est ici le cœur du combat de Souverains demain ! . Agir avec tous ceux qui, de droite, de gauche, du centre et d’ailleurs, refuseront de courber l’échine devant la disparition de leur culture, de leurs valeurs, de leur pays. Dans les mois à venir, vous découvrirez ici le talent, l’intelligence et la détermination de ces jeunes français qui m’entourent et préparent l’alternative pour une France puissante, indépendante et libre !   

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